La General Dynamics s’entend avec ses 350 employés syndiqués

Une entente de principe qualifiée de « dernière heure » a été conclue hier vers 22h30 entre la compagnie General Dynamics et ses trois syndicats affiliés à la CSN.  Marc Laviolette, président du syndicat national des produits chimiques de Valleyfield mentionne que le comité de négociation de l’intersyndicale, a obtenu de l’employeur qu’il respecte des acquis majeurs.  Les conventions collectives étaient échues depuis mars dernier et les employés avaient donné au syndicat un mandat de grève à 86% le 11 avril.

General Dynamics de Salaberry-de-Valleyfield a retiré ses demandes concernant la possibilité d’effectuer des mises à pied lors de l’introduction de changements technologiques.

Les salariés ont également obtenu de l’employeur qu’il effectue le paiement des paies de séparation lors du départ à la retraite de 76 personnes. Au niveau salarial, le comité de négociation a obtenu 14,11 % d’augmentation répartis sur 5 ans à raison de 2 %, 2,5 %, 3 %, 3,25 % ainsi que 3,36 % pour la dernière année. L’entreprise a également retiré ses demandes de recul par rapport aux questions de santé et sécurité au travail ainsi qu’à la protection des travailleurs accidentés.

En ce qui concerne la « filature vidéo »,  des critères précis seront enchâssés dans la convention, critères qui reprennent des éléments de l’article 5 de la Charte des droits et libertés de la personne et d’autres éléments de jurisprudence.

Prochaine étape le 13 juin, alors que le comité de négociation de l’intersyndicale recommandera l’entente à ses membres lors d’une assemblée générale.

Cette entente survient deux semaines après le début de ralentissements de travail.