Projet de partage de main-d’œuvre agricole

CUMA-du-Haut-Saint-Laurent-logo-publie-par-INFOSuroit-com_La Coopérative d’Utilisation de Machineries Agricoles (CUMA) du Haut-Saint-Laurent et ses partenaires, dont  les trois CLD (Haut-Saint-Laurent, Beauharnois-Salaberry et Vaudreuil-Soulanges) et la CRÉ Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, ont annoncé il y a quelques jours le démarrage d’un projet de partage de main-d’œuvre pour la région.

Les membres de la CUMA Haut-Saint-Laurent ont entériné, lors de leur assemblée générale annuelle du 4 avril dernier, le projet de création de branche de main-d’œuvre agricole. Le but de cette coopérative est de mettre à la disposition de ses membres du matériel agricole et de la main-d’œuvre agricole.

La création de branches main-d’œuvre au sein de la CUMA, fait suite aux recommandations de Sylvain Gascon, mandaté il y a quelques mois par le Centre local de développement (CLD) Haut-Saint-Laurent pour piloter le pré-démarrage d’une CUMO (coopérative d’utilisation de main-d’œuvre). Plutôt que de mettre sur pied une nouvelle entité, il semblait très logique de proposer la formation de branches de partage de main-d’œuvre à l’intérieur même de la CUMA existante depuis 2006.

machinerie-agricole-champ-Image-CPA-publiee-par-INFOSuroit-com_La CUMA Haut-Saint-Laurent compte 19 entreprises agricoles membres impliquées dans six branches d’activités machineries et gère, entre autre, un semoir à semis direct, un pulvérisateur remorqué et une débroussailleuse pour l’entretien de bandes riveraines, pour un actif total de près de 150 000 $. Comme la CUMA en est propriétaire, il s’agit d’une façon économique de partager des machineries à la fine pointe de la technologie, sans le fardeau financier qui découle d’un achat individuel. Les membres assument seulement une quote-part du coût d’achat et les coûts d’utilisation annuels.

Une formule novatrice pour les petites et moyennes entreprises
Les entreprises de la grande région de la Vallée-du Haut-Saint-Laurent pourront adhérer à la coopérative, tant pour le partage de machineries que pour le partage de main-d’œuvre. En France, plus de 13 000 CUMA existent. Au Québec, il y en avait 67 au 31 décembre 2011.

Or, il y a deux aspects novateurs pour la CUMA Haut-Saint-Laurent. En premier lieu, elle est l’une des premières au Québec à offrir, à la fois, le partage de machineries et de main-d’œuvre agricole. Ensuite, la gestion de la coopérative sera simple et flexible grâce à l’embauche de deux contractuels. Sonia Lefebvre, de la firme Mon Agro-Conseil$, s’occupe déjà de la gestion financière de la coopérative et ajoutera à sa tâche le volet gestion des payes, retenues à la source, CSST, etc. Pour sa part, Sylvain Gascon s’occupera du volet coordination et développement des branches main-d’œuvre.

Formation de branches main-d’œuvre
La branche main-d’œuvre de la CUMA suit le même principe que la branche de partage de machinerie : la coopérative est l’employeur unique. Elle s’occupe donc de la gestion des employés, dont les membres forment des branches spécifiques, selon leurs besoins et leur secteur pour offrir un emploi à temps plein. Par exemple, quatre ou cinq membres de Saint-Anicet, ayant besoin d’un vacher, pourraient constituer une branche spécifique. Pour créer une branche main-d’œuvre, un minimum de deux entreprises agricoles qui, ensemble, ont assez d’heures à offrir pour créer un emploi à temps plein. Les entreprises doivent aussi être membre de la coopérative et signer une entente de partage de main-d’œuvre.

Qui peut être membre de la CUMA ?
Idéalement, une entreprise agricole qui a besoin de main-d’œuvre à temps partiel et qui est prête à partager avec d’autres entreprises cette ressource humaine pour offrir un emploi à temps plein. Peut aussi être membre de la CUMA, les entreprises dans le domaine de l’agroalimentaire et d’autres entreprises qui pourraient partager de la main-d’œuvre spécialisée. Par exemple, quelques entreprises, dont l’une d’elles n’est pas une entreprise agricole, pourraient se partager un employé spécialisé en mécanique. Quelques petites entreprises de transformateurs agroalimentaire pourraient aussi se partager un employé spécialisé en cuisine. Finalement, le volet conciliation-travail-famille pourra être mis sur pied pour partager un employé dans le domaine de l’entretien ménager, la garde d’enfants, etc.

Intéressé par la formule CUMA ?
Si vous êtes chef d’une entreprise qui avez besoin de main-d’œuvre, ou que vous soyez intéressés par un emploi stable en agriculture ou en agroalimentaire, n’hésitez pas à contacter le coordonnateur Sylvain Gascon au 450-370-6796, ou par courriel à [email protected].


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