En 2011, le Musée québécois d’archéologie de la Pointe-du-Buisson à Beauharnois (secteur Melocheville) célèbre un quart de siècle à partager et à faire aimer l’archéologie à un large public.
Hier lors du point de presse, plusieurs personnes étaient présentes. On a regroupé pour une photo ceux qui ont pris la parole; François Vallée conseiller au développement du CLD Beauharnois-Salaberry, Claude Haineault maire de Beauharnois, Amélie Sénécal responsable du service de l’archéologie et des expositions, Alessandro Cassa le directeur général du Musée et Natalie Tramblay la directrice général de la Caisse populaire Desjardins de Beauharnois.
Grâce aux partenariats et investissements de la Ville de Beauharnois et du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, le Musée possède de nouvelles infrastructures et entend continuer son développement.
Inauguré en 1986, soit près de 40 ans après les premières fouilles archéologiques, le Musée est reconnu dans le Nord-Est du continent pour sa collection de référence. Il est un espace exceptionnel composé de 17 sites archéologiques en forêt, où ont été découvert plus de 2 millions d’objets. Son statut de première École de fouilles accréditée au Québec et les multiples recherches scientifiques ayant été menées sur Pointe-du-Buisson ont permis de mieux comprendre la préhistoire des lieux, qui remonte à pas moins de 5 000 ans.
-Nouveaux collaborateurs : Caisse Desjardins de Beauharnois et le CLD-
Pour ses 25 ans, le Musée québécois d’archéologie dévoile de grandes nouveautés, grâce notamment, à la collaboration de la Caisse Desjardins de Beauharnois et du CLD Beauharnois-Salaberry.
Natalie Tremblay, la directrice générale de la Caisse populaire Desjardins de Beauharnois était présente hier matin et elle a parlé avec fierté de la Pointe-du-Buisson et donné les détails de la commandite exclusive du programme d’expositions temporaires du Musée québécois d’archéologie.
La première exposition issue de cette collaboration sera « Les Basques : chasseurs de baleines ».
Dès le printemps, on pourra découvrir ces pêcheurs téméraires venus d’Europe il y a des centaines d’années et qui ont laissé d’importantes traces matérielles de leur présence au large du Saint-Laurent.
Pour ce qui est de l’appui financier du CLD Beauharnois-Salaberry, il permet maintenant l’accès au Musée à l’année afin de mettre en valeur l’archéologie sur quatre saisons.
Cette subvention a aussi rendu possible la réalisation de bornes numériques au Pavillon d’accueil, en plus d’une projection multimédia inédite « Sous nos pieds reposent 5 000 ans d’histoire ». Les bornes numériques permettront de présenter les coulisses de l’archéologie et de manipuler des objets.
Du point de vue touristique, l’accessibilité à l’année du Musée québécois d’archéologie est un plus non seulement pour Beauharnois, mais aussi pour toute la région du Suroît et de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Les institutions scolaires de tous les niveaux pourront planifier de visites éducatives et permettre de développer davantage sur l’archéologie, la paléontologie et l’histoire.
Le Musée québécois d’archéologie sera ouvert du mardi au vendredi à l’année et les week-ends durant la saison estivale. Il y a aussi des dimanches thématiques en septembre et octobre, ainsi que des ouvertures spéciales les week-ends durant les Jeux du Québec à la fin février et au début mars.
Avec ces changements et d’autres à venir, le Musée de la Pointe-du-Buisson espère 20 000 visiteurs cette année.
D’autres événements sont à venir pour souligner le 25e anniversaire du Musée québécois d’archéologie. Pour l’instant saluons les partenaires et félicitons l’organisation actuelle du Musée qui devient encore plus accessible.
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