Le conseil municipal de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a adopté à l’unanimité, lors de sa séance ordinaire du 13 mai, une motion soulignant l’importance de la liberté intellectuelle en bibliothèques publiques. Ce geste réaffirme l’engagement du conseil envers la liberté d’expression, la diversité des points de vue et l’accès universel au savoir.
Inspirée par les principes du Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique et la Déclaration des bibliothèques québécoises, cette motion vise à reconnaître le rôle fondamental des bibliothèques dans le développement culturel, social et citoyen des communautés.
« Une bibliothèque n’est pas seulement un lieu de consultation, c’est un espace vivant où se rencontrent les idées, les générations et les cultures. En soutenant cette motion, notre Ville défend un droit fondamental : celui de s’informer librement, sans censure ni pression idéologique », indique le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.
Un bien commun à protéger
Concrètement, la Ville reconnaît les bibliothèques publiques comme des lieux d’accès libres à la connaissance et valorise l’expertise des bibliothécaires dans la sélection et la diffusion des collections, en soulignant l’importance de résister aux pressions visant à censurer ou à retirer certaines œuvres.
« Il est de notre devoir de protéger l’intégrité intellectuelle de nos bibliothèques. Tous les citoyens, peu importe leur âge ou leur origine, ont droit à un accès équitable à l’information et à la culture », ajoute Miguel Lemieux
Avec cette motion, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield se joint au mouvement collectif de l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ), rassemblant plus d’une centaine de villes québécoises qui souhaitent faire des bibliothèques des espaces de liberté, d’inclusion et de dialogue au cœur de la vie démocratique locale.