Le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands (CSSVT) a officiellement déposé ses demandes en lien avec le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2026-2036, lors de la séance du conseil d’administration qui s’est tenue le 25 septembre. Cette démarche stratégique, qui vise à répondre à la croissance soutenue de la population sur les territoires de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent, reflète les besoins croissants en matière d’espaces d’apprentissage.
Chaque année, les équipes du CSSVT analysent les données et les projections démographiques du ministère de l’Éducation (MEQ), en tenant compte des développements résidentiels prévus sur le territoire, afin d’anticiper les besoins d’espaces.
« L’augmentation soutenue de notre clientèle nous amène à penser grand, à planifier avec rigueur et à agir efficacement. Les demandes inscrites au PQI, qu’il s’agisse de nouvelles constructions ou de l’ajout de classes modulaires, sont essentielles pour répondre aux besoins actuels et futurs des milieux », mentionne Suzie Vranderick, directrice générale du CSSVT.
Demandes d’ajouts d’espace
À cet effet, les demandes d’ajouts d’espace suivants ont été déposées auprès du MEQ afin qu’elles soient officiellement considérées dans le PQI 2026-2036. Il s’agit d’une étape essentielle du processus de planification gouvernementale.
Secteur de Beauharnois-Salaberry
Ville de Salaberry-de-Valleyfield | La Ville de Salaberry-de-Valleyfield connaît une hausse marquée de sa population, ce qui entraîne une pression importante sur les infrastructures scolaires du secteur. À cet effet, la demande transmise au Ministère pour le PQI 2026-2036 précise :
- La construction d’une nouvelle école secondaire de 1 000 places-élèves, en réponse à l’augmentation anticipée d’élèves dans un horizon de 5 ans;
- La construction d’une nouvelle école primaire de 24 locaux sur le terrain de l’école Edgar-Hébert
- La construction d’une nouvelle école primaire de 24 locaux dans le secteur Fabre-Moco
- L’achat de 12 classes modulaires permettant la mise en oeuvre des travaux de construction;
- La construction d’une nouvelle école primaire de 24 locaux dans un secteur à définir
- L’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Saint-Esprit afin d’ajouter 5 locaux supplémentaires pour une meilleure cohabitation avec l’école de la Traversée.
Ville de Beauharnois | Les demandes préalables ont été reconduites. Ainsi, pour la Ville de Beauharnois, la demande transmise au Ministère pour le PQI 2026-2036 précise :
- La construction d’une nouvelle école primaire de 24 locaux sur le terrain de l’école Saint-Paul;
- L’agrandissement de l’école secondaire des Patriotes-de-Beauharnois permettant d’accueillir 625 élèves supplémentaires et d’ajouter des locaux destinés à la formation générale des adultes.
Municipalité de Saint-Louis-de-Gonzague | La demande transmise au Ministère pour le PQI 2026-2036 précise :
- La construction d’une nouvelle école primaire de 17 locaux à Saint-Louis-de-Gonzague.
Secteur du Haut-Saint-Laurent
Ville de Huntingdon | Les demandes préalablement transmises ont été reconduites pour le secteur du Haut-Saint-Laurent. Ainsi, pour la Ville de Huntingdon, la demande transmise au Ministère pour le PQI 2026-2036 précise :
- La construction d’une nouvelle école primaire de 17 locaux à Huntingdon;
- L’agrandissement de l’école Arthur-Pigeon permettant d’accueillir 400 élèves supplémentaires et d’ajouter des locaux destinés à la formation générale des adultes.
Reconstructions planifiées : une approche réfléchie et progressive
Deux demandes de reconstruction ont été transmises au MEQ dans le cadre de la mesure spéciale visant le remplacement d’un bâtiment. Elles concernent l’école Notre-Dame-de-la-Paix, située à Beauharnois, et l’école Montpetit à Saint-Chrysostome. Ces établissements ont fait l’objet d’une réflexion approfondie, en raison de leur état général qui nécessite des interventions majeures.
« À long terme, les rénovations requises s’avéreraient plus coûteuses que le remplacement des bâtiments. Nous avons donc privilégié une approche durable de notre parc immobilier, en envisageant leur démolition et leur reconstruction. Les travaux, bien que demandés pour l’année scolaire 2026-2027, débuteront à la réception de l’aide financière du Ministère, qui est essentielle pour la réalisation du projet. Cette autorisation peut prendre plusieurs années à obtenir », précise Mme Vranderick.
Dans l’intervalle, les équipes du CSSVT s’assurent que les travaux d’entretien au parc immobilier se poursuivent afin d’assurer la sécurité des milieux. Des vigies préventives sont réalisées régulièrement. Afin d’assurer une transition harmonieuse advenant la concrétisation de ces projets, le CSSVT envisage déjà des solutions pour maintenir les services éducatifs pendant la réalisation des travaux.
Une mobilisation collective pour bâtir l’école de demain
Le dépôt du PQI 2026-2036 marque une étape déterminante dans la vision à long terme des infrastructures scolaires du CSSVT.
« Ce travail de planification repose sur une collaboration étroite entre nos différentes équipes, qui sont animées par une volonté commune d’offrir des milieux d’apprentissage stimulants, inclusifs et adaptés aux réalités de notre communauté. Notre vision est claire : offrir à chaque élève des milieux de vie modernes, sécuritaires et inspirants, à la hauteur de leurs aspirations », explique Mme Suzie Vranderick, directrice générale du CSSVT.
En misant sur des projets structurants et une approche proactive, le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands réaffirme son engagement envers la réussite éducative et le bien-être des élèves.