Développement Vaudreuil-Soulanges (DEV) et la Chambre de commerce et d’industrie de Vaudreuil-Soulanges (CCIVS) font front commun pour demander au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) de revoir la planification des travaux menant à la fermeture complète du pont de l’Île-aux-Tourtes durant la fin de semaine du 29 et 30 novembre, en pleine période du Vendredi fou.

Les deux organisations ont transmis lundi une lettre au MTMD pour exprimer leur profonde préoccupation quant aux impacts économiques majeurs qu’entraînera cette fermeture sur les commerces de Vaudreuil-Dorion, de l’île Perrot et de l’ensemble de la région.
Une période cruciale pour les commerçants
La fin de semaine du Vendredi fou représente l’un des moments les plus importants de l’année pour le commerce de détail.
« Les commerçants nous contactent depuis l’annonce de cette fermeture. Pour eux, c’est un week-end déterminant pour atteindre leurs objectifs annuels. Les pertes anticipées seront impossibles à combler d’ici les Fêtes », explique Joanne Brunet, directrice générale de DEV.
Selon DEV et la CCIVS, cette fermeture risque d’entraîner des pertes de revenus significatives pour de nombreuses entreprises locales en plus de les laisser avec des inventaires surachetés qui demeureront invendus. Cela signifie également une réduction d’heures de travail pour les employés, dans une période où ces revenus sont essentiels et un recul important dans les efforts de redynamisation commerciale menés depuis trois ans.
Rappelons que cette intervention s’inscrit aussi dans le contexte où le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) reconnaissait plus tôt cette année l’impact majeur des entraves sur l’économie régionale, au point d’octroyer un financement spécifique à DEV pour soutenir une campagne de promotion commerciale.
Une demande claire au MTMD
Développement Vaudreuil-Soulanges et la Chambre de commerce et d’industrie de Vaudreuil-Soulanges demandent au ministère de reconsidérer immédiatement les dates de fermeture, ou d’envisager des modalités réduisant la durée de l’interruption, ou de maintenir un corridor minimal de circulation, même partiel, afin d’assurer un accès raisonnable aux pôles commerciaux de la région.
