Les bernaches ou communément appelées outardes de même que tous les canards et autres animaux sauvages ne doivent pas être nourris, car cela peut nous nuire à l’environnement, aux habitats ainsi qu’à la santé de ces animaux, en plus de modifier leur comportement.
Ne pas nourrir les oiseaux, pour l’homme
Les oiseaux deviennent plus agressifs et développent un esprit de compétition entre eux au fur et à mesure que les populations se concentrent. Ils doivent aussi survivre dans un monde plein de dangers (les chiens, les chats, les voitures et les humains). Il y a donc des risques pour la sécurité humaine. Le surpeuplement dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat puisque les excréments peuvent compromettre la qualité de l’eau et le surpâturage peut endommager les zones herbeuses.
Ne pas nourrir les oiseaux, pour les oiseaux eux-mêmes
Les oiseaux peuvent souffrir de problèmes diététiques et de problèmes de nutrition, il vaut mieux qu’ils constituent leurs réserves en se déplaçant d’un lieu à l’autre à la recherche d’un régime alimentaire naturel et sain. En devenant moins farouches, ils sont plus vulnérables aux dangers et peuvent également développer des comportements agressifs s’ils sont habitués à être nourris par l’homme.
Les bernaches du Canada en milieu urbain
Saviez-vous qu’une bernache du Canada adulte mange jusqu’à 1,8 kg (4 lb) d’herbe par jour et libère jusqu’à 0,9 kg (2 lb) de matières fécales quotidiennement? Il ne suffit que de quelques minutes pour constater que la piste cyclable et les sentiers asphaltés du parc Delpha-Sauvé en sont jonchés. Les parcs, les pelouses et les terrains de golf bien entretenus qui longent les étangs ou les plans d’eau constituent un habitat idéal où les bernaches du Canada peuvent paître.
Des bernaches sur votre terrain? Les fientes et les cris de ces oiseaux à l’aurore vous dérangent?
Si des bernaches vont sur votre terrain, c’est parce que quelque chose les attire : nourriture, site gazonné, plans d’eau, structures propices à la nidification (îles, toits, etc.). Bien qu’on vous invite à la tolérance, de simples trucs peuvent dissuader la sauvagine de prendre possession de votre chez-vous ou de certains espaces publics :
- Respecter la réglementation de laisser 10 m de berge à son état naturel;
- Laisser pousser les herbes naturelles à une hauteur minimum de 1 pied sur la pente de la berge aux endroits où la Ville ne peut respecter la zone de 10 m;
- Modifier l’habitat et empêcher l’accès en mettant une clôture de 1 pied, 1,5 pied de hauteur (et possibilité de laisser pousser l’herbe);
- Naturaliser les bandes riveraines par la plantation d’arbres, arbustes et plantes herbacées;
- Éviter les espaces verts permettant un atterrissage des bernaches sans obstacle, plantez des arbres ou ajouter du mobilier urbain à vos aménagements.
Des panneaux indiquent, à certains endroits fréquentés, comme le parc Delpha-Sauvé ou la plage du Parc régional des Îles-de-Saint-Timothée, l’interdiction de nourrir les animaux et les oiseaux, dont les bernaches. Selon le Règlement municipal 218 RMH-450, les contrevenants s’exposent à une amende. Pour plus d’information, visitez le Internet de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.
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