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Les MRC de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent parlent de leur coopération avec la France en matière de sécurité civile

(Guy Longtin) –  En plus du Suroît désignée comme région-vedette, la MRC de Beauharnois-Salaberry était également sous les feux de la rampe à l’occasion du congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) qui se tenait à Québec du 30 septembre au 2 octobre dernier.

– La MRC longuement engagée en matière de sécurité civile –

Devant des centaines de congressistes réunis pour l’occasion et en présence de ses partenaires de projet que sont la MRC du Haut Saint-Laurent, la ville de Salaberry-de-Valleyfield, la Sûreté du Québec, l’entreprise CEZinc et la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, la MRC de Beauharnois-Salaberry a présenté les enjeux et responsabilités auxquels elle est liée en matière de sécurité civile et ce, en fonction des prérogatives gouvernementales. Il ne faut pas perdre de vue en effet qu’en vertu de la Loi sur la sécurité civile du Québec, les MRC se verront bientôt confier de nouvelles responsabilités à cet égard.

De part sa configuration géographique, de son réseau de transport, de communication et de son profil industriel, le territoire de la MRC de Beauharnois-Salaberry est particulièrement à risque. Ce degré de vulnérabilité a déjà d’ailleurs été identifié dès les années 1990 notamment par la réalisation d’une étude sur le transport des matières dangereuses sur son territoire.

Plus récemment, le comité de sécurité publique de la MRC a fait de la sécurité civile l’une de ses priorités et a soumis son plan d’action au ministère des Relations internationales (MRI) du Québec, qui l’a approuvé et soutenu dans le cadre de son Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée.

C’est ce qui a mis la table pour une mission bilatérale France-Québec.

– Mission bilatérale –

Lors du Congrès à Québec, Linda Phaneuf, directrice générale de la MRC de Beauharnois-Salaberry, accompagnée du préfet, Yves Daoust, ont donc transmis leur expérience vécue avec leurs partenaires à l’issue d’une récente mission en France qui s’est déroulée en juin dernier auprès des communes d’Ambès et de Combs-la-ville et qui visait à s’inspirer de l’expertise française quant à l’analyse et au développement d’approches et de structures en matière de sécurité civile.

Lors de la présentation, Jean-François Gagnon (1er à gauche sur la photo), directeur des ressources humaines chez Zinc électrolytique du Canada limitée, a également présenté l’approche volontaire du comité mixte municipalité-industrie (CMMI) de Salaberry-de-Valleyfield et l’implication de CEZinc dans cette démarche.

Pour compléter, Maurice Pierre, maire d’Ambès, y est allé d’une présentation sur le modèle français en matière de planification de la sécurité civile.

– Objectifs de la mission –

Par cette initiative France-Québec, les partenaires entendent faciliter l’identification des différents intervenants concernés par la sécurité civile, cibler leurs rôles et responsabilités, de même qu’analyser les processus de communication liés à la conception et la mise en œuvre d’un éventuel schéma de sécurité civile. En procédant ainsi à une meilleure planification territoriale, on compte minimiser les risques au maximum.

– Délégation française en visite chez nous –

D’ailleurs, notre région accueillait du 25 septembre au 2 octobre une délégation française, dont le séjour se révélait la suite logique de la mission précédemment effectuée cet été en France par la délégation québécoise.

Lors de leur séjour de trois jours chez nous, qui a culminé par la présentation au congrès de la Fédération québécoise des municipalités à Québec, nos cousins français ont été invités à une série de conférences.

Celles-ci ont notamment porté sur le plan des mesures d’urgence et sur le rôle et le fonctionnement du comité mixte municipalité-industries de la ville de Salaberry-de-Valleyfield, sur le profil de l’industrie Zinc électrolytique du Canada limitée, ainsi que sur la centrale Beauharnois de Hydro-Québec.

À ces présentations se sont ajoutées celles du ministère des Affaires municipales et des Régions et du ministère de la Sécurité publique.

– Suite possible de la mission –

Tout indique d’ailleurs que cette coopération bilatérale France-Québec se poursuivra, puisque les partenaires impliqués ont manifesté un fort intérêt à pouvoir développer davantage le partage de leur expertise respective pour le plus grand bien de leurs communautés.


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