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Médias régionaux : Claude DeBellefeuille réitère l’urgence d’agir

Alors que le réseau TVA a fait l’annonce de 87 nouvelles coupes de poste, particulièrement en région, la députée de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille, a réitéré l’urgence d’agir pour aider nos médias face à la crise qu’ils traversent.

« Il y a un mois à peine, TVA annonçait des coupes dans son service des opérations, et à nouveau aujourd’hui, ce sont 87 postes qui sont abolis, notamment dans les régions. Il y a quelques mois, c’est un média local, Viva média, qui fermait ses portes. Alors que nos médias traversent une crise sans précédent, notamment causée par la concurrence déloyale des grands médias numériques, Ottawa préfère l’inaction et ne consacre même pas une cenne de son budget à l’aide aux médias privés », explique la députée.

Selon elle, la solution est à portée de main : restaurer la taxe sur les services numériques, abolie plus tôt cette année, serait une première étape qui pourrait amener de nouveaux revenus de 7,2 milliards $ sur cinq ans. Elle ajout que les sommes perçues pourraient ainsi être placées dans un fonds dédié au milieu culturel et aux secteurs de l’information, ce qui aiderait au maintien d’une couverture journalistique de qualité dans toutes les régions du Québec et du Canada.

« Les coupes annoncées aujourd’hui le prouvent : ce n’est plus le temps d’hésiter, il faut agir. On fait face aujourd’hui à une réelle crise médiatique. L’accessibilité de l’information dépend de la bonne santé de nos médias, mais aussi la garantie d’une information collée aux réalités des Québécois des régions, dont la voix doit continuer à porter. Le gouvernement ne peut ignorer les médias privés comme les télés communautaires, encore très présentes hors des grands centres urbains », ajoute Mme DeBellefeuille.

Pour la députée de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, ceci n’est pas anodin : chaque nouvelle coupe est un coup porté à l’accessibilité de l’information pour les Québécoises et les Québécois vivant dans les régions plus éloignées. Elle considère que « ignorer la crise, c’est condamner la diversité de l’information au Québec. »


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