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L’histoire du Boxing Day

magasinage-Image-CPA-publiee-par-INFOsuroit(Marie-Ève Rochefort) – Dans quelques heures à peine, une multitude de magasins et de boutiques offriront des rabais à en faire saliver plus d’un, dans le cadre de ce que l’on appelle le Boxing Day, les Soldes du lendemain de Noël ou Ventes d’Après-Noël.

Petit coup d’œil sur cette tradition bien ancrée au Canada depuis belle lurette.

Origines

Le Boxing Day de l’époque, coutume surtout britannique, est loin de celui que l’on connaît aujourd’hui. On raconte qu’en Angleterre, entre le 18e et le 19e siècle, on donnait des cadeaux le 26 décembre aux domestiques et aux gens qui offraient des services spécifiques. Les cadeaux en questions étaient emballés dans des boîtes, ce qui expliquerait peut-être le nom de l’événement aujourd’hui.

D’hier à aujourd’hui

L’Après-Noël d’auparavant n’a absolument rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Outre la date qui est restée la même, le concept a changé du tout au tout.

D’abord, bien que la tradition veuille que l’événement se tienne le lendemain de Noël, plusieurs succursales étirent le tout sur plusieurs jours, histoire de faire gonfler les ventes. Ensuite, le Boxing Day de l’époque avait pour but d’offrir un présent aux moins nantis. D’ailleurs, la plupart des objets soldés étaient des jouets. De nos jours, des consommateurs sont prêts à faire la file à l’extérieur d’un magasin, alors qu’il n’est même pas encore ouvert, pour mettre la main sur les spéciaux les plus avantageux. Mentionnons aussi qu’auparavant, les décorations de Noël n’étaient pas soldées comme aujourd’hui. Elles auraient commencé à l’être entre les années 1920 et 1930.

Par ailleurs, bien des Canadiens français offraient leurs cadeaux lors du Nouvel An. L’Après-Noël était donc une bonne opportunité pour eux. Cette tradition a été conservée dans certains ménages québécois.

Autre époque, autres mœurs

Il est un peu triste de constater que le traditionnel Boxing Day de l’époque, qui avait pour but de permettre aux personnes moins nanties de passer un Joyeux Noël, soit devenu un outil de commercialisation où les consommateurs doivent faire compétition entre eux pour obtenir les meilleures aubaines. Pour certains, les mots soldes du lendemain de Noël sont même synonymes de folie furieuse dans les succursales.


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