(Marie-Ève Rochefort) – Le Parc École Omer-Séguin de Saint-Louis-de-Gonzague a de quoi faire des jaloux : jeux d’eaux, nouveaux modules de jeux, grande mosaïque ayant nécessité la participation d’élèves et de parents, jeux dessinés au sol et nouvelle rotonde sont quelques-unes des composantes de cet endroit familial qui a été revitalisé pour la somme de 175 000 $. Après quatre années à travailler sur l’aménagement de ce que certains appellent le cœur du village, le Parc École Omer-Séguin revampé a finalement été inauguré aujourd’hui même (17 septembre) en présence de nombreux élèves, parents, partenaires et dignitaires.
Un projet de longue haleine
Le Parc École Omer-Séguin est un noyau central dans Saint-Louis-de-Gonzague considérant qu’il est le seul parc pouvant accueillir familles, enfants et aînés dans la municipalité. Il était donc primordial d’en faire un lieu de rassemblement invitant et accueillant, d’autant plus que certaines des installations étaient tout simplement désuètes.
« Il y avait cinq objectifs pour créer ce nouveau parc : favoriser l’activité physique, favoriser l’aspect familial, communautaire et récréatif, faire l’apprentissage, créer des liens de rencontre pour tous et améliorer la sécurité des enfants. Je regarde ce parc aujourd’hui et je crois que l’on peut dire que tous les objectifs ont été atteints. Les jeunes et l’équipe-école apprécient », a commenté le directeur de l’établissement, Michel Brunet.
Il faut retourner en 2011 pour voir les balbutiements du projet de revitalisation du Parc École Omer-Séguin. Nombreuses sont les personnes qui ont pris part à l’aventure au courant des dernières années, mais il semblerait qu’une femme en particulier s’est distinguée tout au long du processus : Ann Meury. Cette dernière a d’ailleurs été honorée lors de l’inauguration pour son appui continu et sa volonté de faire avancer le projet malgré les embuches rencontrées sur son parcours.
Implication des élèves
Le Parc École Omer-Séguin est sans aucun doute une fierté en soi pour les résidents du secteur, mais a également une signification bien particulière pour les élèves de l’institution scolaire. C’est que ces derniers ont été appelés à travailler de concert avec l’artiste Marc Lacroix afin de réaliser les différentes mosaïques qui embellissent l’établissement.
« Marc est allé voir dans chaque classe pour cerner ce qui correspondait au vécu des enfants de l’école. Ce qui en est ressorti est la ruralité, la piste cyclable avec l’eau, le pont… Plus du tiers des enfants habitent dans des fermes agricoles, ça fait partie de leur vie. C’est ce qui a inspiré Marc. Les enfants ont ensuite participé à la réalisation des oeuvres et certains y sont même figurés ! », a fait savoir Ann Meury.
« Cette génération aura le bonheur de revenir plus tard dans l’école et de pouvoir dire qu’ils ont participé au projet. Ça leur donne un sentiment d’appartenance. Il arrive aussi que, quand des gens viennent au Parc École, certaines personnes se prennent en photo avec la murale et la partage sur les réseaux sociaux. L’objectif était de toucher les gens de la communauté au-delà d’une simple installation », poursuite Marc Lacroix.
La murale extérieure représente surtout l’eau, une composante importante dans la région alors que les œuvres intérieures représentent la ruralité et les quatre saisons.
Loin d’être terminé
L’inauguration de ce matin n’est que la phase 1 du projet de revitalisation du Parc École Omer-Séguin. En effet, le conseil municipal prévoit s’attaquer au réaménagement des infrastructures qui composent le parc telles que les terrains de soccer et de baseball, ainsi que la patinoire. Cet endroit familial deviendra donc un véritable incontournable à Saint-Louis-de-Gonzague.
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- La MRC de Beauharnois-Salaberry a contribué au projet à la hauteur de 60 000 $ via le Pacte rural;
- Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et la municipalité ont respectivement injecté 25 000 $;
- Le Parc École Omer-Seguin compte maintenant 12 modules de jeux;
- La mosaïque extérieure a nécessité le double d’heures de travail en raison de la température et des briques qui, parce qu’elles sont poreuses, absorbaient rapidement la peinture.
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