Le MUSO, le Musée de société des Deux-Rives à Salaberry-de-Valleyfield a reçu le 17 mars un don de 5 000 $ de la coalition intersyndicale Coton 46 pour la réalisation d’un livre sur l’impact et l’importance de l’usine Montreal Cotton dans le développement de la région.
Sur la photo pour la remise du chèque, il y a la directrice du MUSO Annabelle Laliberté, le représentant de Coton 46 Pierre Lagrenade et Lucie Bettez, coéditrice du projet de livre sur l’histoire de l’industrie du textile.
« Cette somme, qui a été amassée lors de notre dernier rallye, permettra à notre institution culturelle de poursuivre sa mission de vulgarisation et de diffusion de cette page d’histoire unique au pays » d’expliquer Pierre Lagrenade, président de Coton 46.
Le projet de réalisation de livre sur l’impact et l’importance de la Montreal Cotton demande un investissement total de plus de 10 000 $. Au printemps 2015, le MUSO avait aussi reçu une contribution financière de 5 000 $ du Fonds culturel de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Ce second appui permettra à l’équipe du Musée de finaliser et d’éditer ce livre qui sera lancé à l’automne 2016.
Regard contemporain sur l’histoire
Cette édition qui est codirigée par Lucie Bettez, historienne et Denis Bourdeau, enseignant retraité en histoire du Québec, regroupe une dizaine d’auteurs autour de thématiques qui permettront de voir l’histoire de la Montreal Cotton sous un autre angle.
« Nous avons voulu aborder ce sujet avec un angle nouveau et en lien avec nos préoccupations actuelles en matière de patrimoine, de conservation et de diffusion » de préciser Lucie Bettez.
Trois grandes thématiques seront présentées :
- le territoire transformé;
- l’impact de l’industrialisation sur une région;
- les vicissitudes du tangible et de l’intangible.
Des chercheurs, historiens, spécialistes en patrimoine et en éducation sont actuellement à leurs plumes pour finaliser la rédaction de cet ouvrage.
Pour le Musée de Société des Deux-Rives, la réalisation de ce livre et le soutien qu’il a suscité auprès de la communauté démontre bien le besoin de mieux documenter et surtout de diffuser par la suite, notamment auprès de la communauté enseignante, l’importance de cet héritage patrimonial. « Un héritage qui se doit d’être conservé, enseigné et partagé » d’enrichir M. Lagrenade de Coton 46.
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