(JP Major Mise à jour 18h00) – Le bureau du député de Beauharnois Guy Leclair a émis, peu avant 17 h mardi, un communiqué dans lequel il est stipulé que Guy Leclair plaidera non-coupable à une accusation pour « garde et contrôle d’un véhicule avec les facultés affaiblies ». Ce n’est pas tout il a été évincé du caucus du PQ.
C’est le mois dernier que le député de Beauharnois à l’Assemblée nationale, a été interpellé par des policiers. À ce moment, Guy Leclair a reçu une citation à comparaître en février prochain pour répondre à une accusation pour garde et contrôle d’un véhicule avec les facultés affaiblies.
Il a mandaté un avocat pour le représenter et enregistrera alors un plaidoyer de non culpabilité.
À cette étape-ci, Guy Leclair ne peut donner aucun détail additionnel. INFOSuroit.com a tenté de savoir dans quelle ville est survenu l’incident et dans quel contexte. L’équipe du bureau du député de Beauharnois à Salaberry-de-Valleyfield n’a pas voulu en dire plus. Il nous a même été impossible de savoir qui est l’avocat mandaté par M. Leclair.
Tout de suite après avoir publié ce qui précède, je suis tombé sur Un député du PQ dans l’eau chaude, un article de Jean-Luc Lavallée du Journal de Québec. L’article précise que le député de Beauharnois, Guy Leclair, a été banni sur une base temporaire, du caucus du Parti Québécois premièrement pour être à l’origine de la fuite la semaine dernière sur le problème de leadership de Pauline Marois et «pour régler son problème de justice», puisqu’il a été arrêté en état d’ébriété le mois dernier sur l’autoroute 13 à Laval..
Selon Éric Gamache, attaché de presse de l’aile parlementaire du PQ «La chef lui a demandé de prendre du temps pour lui. Pour deux raisons : pour ce qui s’est passé la semaine passée – le fait qu’il ait parlé à votre Journal -, ça n’a pas passé ni pour la chef ni pour le caucus comme vous avez pu voir la réaction. Et pour régler son problème de justice».
Dans l’article il est précisé que ce n’est pas une «expulsion», ni une «suspension». Cependant Guy Leclair brillait par son absence mardi à l’Assemblée nationale et « ne s’y présentera pas jusqu’à nouvel ordre ».
À l’heure des médias électroniques et de l’instantanéité, cela ne fonctionne pas par jours où heures, mais par minutes et secondes.
À suivre…
