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La Ville de Valleyfield réagit face à une éventuelle poursuite des Centres sportifs

Quelques jours à peine après les commentaires de M. Martin Lacroix, président du conseil d’administration des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield, voulant que l’organisation n’ait d’autre choix que d’intenter une poursuite au civil contre la Ville concernant un recouvrement de taxes au montant de 116 000 $, le maire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield souhaite rectifier la situation. M. Miguel Lemieux soutient « qu’il n’y a pas le moindre début de justification pour laquelle la Ville aurait à verser cette somme aux Centres sportifs. »

maire Miguel_Lemieux chez Valdev 19nov2018 photo INFOSuroit

Le maire n’a par la suite pas caché son exaspération face à la situation.

« Ça prendrait quand même un sacré culot pour poursuivre la Ville, quelques mois à peine après que le conseil ait consenti à une entente pour le paiement de leurs taxes impayées sur 15 ans, sans intérêt. En fait, depuis qu’ils ont cessé de payer leurs taxes, jamais les Centres sportifs n’ont eu à payer un seul sou d’intérêt. En tout, ce sont donc plusieurs centaines de milliers de dollars supplémentaires que l’organisme aurait eu à payer si le conseil n’avait pas accepté de laisser tout cet argent sur la table pour les aider à se sortir du trou. Qu’ils prétendent après tout ça que c’est la Ville qui leur doit de l’argent dépasse littéralement l’entendement. On croit rêver! », a-t-il poursuivi.

Plus de 700 000 $ versés en 2019

Monsieur Lemieux a également voulu contredire une affirmation du trésorier de l’organisme voulant que la contribution de la Ville ne se limiterait qu’à 82 000 $ par année. « La contribution de la Ville envers les Centres sportifs s’élève plutôt entre 600 000 $ et 700 000 $ par année. Par exemple, en 2019, ce sont 709 790,33 $ qui sont sortis des coffres de la Ville pour être versés à l’organisme, et ce, sans compter les intérêts qu’ils auraient normalement dû payer et qui ne leur ont pas été réclamés ».

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a partagé les détails de ce montant, qui se divise ainsi :

« Il s’agit d’un organisme qui fonctionne à grands coups de fonds publics. Par respect pour les contribuables à qui ils ne cessent de vouloir soutirer davantage d’argent, ses dirigeants devraient utiliser ces sommes pour améliorer le service rendu plutôt que pour perpétuer un litige avec la Ville », a conclu le premier magistrat.

Il faut souligner qu’au moment où sont écrites ces lignes, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield n’avait reçu aucune communication confirmant qu’une poursuite avait bel et bien été déposée.


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