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Incendie à bord du Kathryn Spirit : une enquête demandée

deputee Anne Quach avec le maire de Beauharnois Bruno Tremblay devant Kathryn Spirit photo courtoisie

La députée Anne Minh-Thu Quach et le maire de la Ville de Beauharnois Bruno Tremblay devant le cargo Kathryn Spirit en démolition

À la suite de l’incendie à bord de l’épave du Kathryn Spirit à Beauharnois, la députée néo-démocrate de la circonscription de Salaberry-Suroît, Anne Minh-Thu Quach, demande qu’une enquête soit entreprise par Transports Canada et la Garde Côtière. En effet, de nombreuses questions demeurent sur les causes de l’incendie, mais aussi sur la présence de polluants à bord.

La députée a envoyé une lettre au ministre des Transports, Marc Garneau et à son collègue Dominic Leblanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde Côtière pour que leurs services fassent enquête sur les causes et les conséquences de cet incendie qui a eu lieu le mardi 10 avril.

« 75 pompiers de 6 municipalités qui ont combattu les flammes pendant 5 heures et demie. Une grosse fumée noire est apparue dans le ciel et de nombreuses personnes vivant à Beauharnois, mais aussi faisant partie des équipes d’intervention se demandent ce que contient encore l’épave. Ce n’était rien pour les rassurer. Transports Canada et la Garde côtière doivent mener une enquête et rendre publiques leurs conclusions », demande avec insistance Anne Quach.

La députée s’inquiète des conséquences sur les travaux, mais aussi sur la santé des secours arrivés sur les lieux et des travailleurs.

« À la réponse à ma question, le gouvernement fédéral tente de minimiser en parlant de petit incendie, d’assurer sans vérifier qu’il n’y avait aucune pollution subie par quiconque. C’est de la transparence que demande la population et non des lignes de communication », explique la députée.

De nombreuses questions demeurent sachant que l’entreprise René St-Pierre a été condamnée une première fois par l’administration provinciale pour ne pas respecter les règles environnementales dans une carrière de la région de Québec. Cela a donné lieu à un recours collectif qui a été accepté à la Cour Supérieure.

Voici l’intervention de la députée à la Chambre des communes :


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