(Jadrino Huot) – La Compagnie des Zouaves pontificaux de Salaberry-de-Valleyfield, une des dernières du genre au Québec, fêtera son 80e anniversaire de fondation en 2011.
Mis sur pied en 1931 par l’évêque du diocèse de l’époque, Mgr Joseph-Alfred Langlois, et par Octave Cossette, un vétéran zouave de la guerre de 1868-1870, le 27e régiment compte encore une trentaine de membres en ses rangs.
Sous les ordres du Major-Commandant Roger Langevin, les engagés campivallensiens perpétuent la tradition en participant à des événements à caractère religieux du diocèse avec parades et musique, tout en s’adonnant à des activités d’ordre ludique, comme le billard et les quilles.
Après des périodes fastes, l’Association des zouaves pontificaux du Québec connut un déclin rapide durant les années soixante en raison de la Révolution tranquille.
À Salaberry-de-Valleyfield, on dénombrait même quelque 125 zouaves à l’apogée de la Compagnie. La moyenne d’âge actuelle de 60 ans ne semble toutefois pas arrêter les plus jeunes de s’enrôler, le cadet du groupe venant à peine d’atteindre la majorité.
Un monument en hommage à la papauté et aux zouaves pontificaux se dresse toujours aux coins des rues Victoria et de la Fabrique face à la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécile.
Érigée en 1961, cette sculpture de bronze représente deux zouaves aux côtés d’un buste du Pape Pie IX.
Rappelons que la création du Bataillon des zouaves pontificaux eut lieu en 1861 à l’appel du pape Pie IX. Voués à l’origine à la défense du Saint-Père à Rome, les zouaves ont toujours conservé un lien étroit avec l’Église.
Au Québec, la dernière apparition officielle des zouaves remonte à 1984, soit lors de la visite du pape Jean-Paul II à Montréal.
D’ici quelques jours, la liste des activités du 80e anniversaire de la Compagnie 27 des Zouaves pontificaux sera dévoilée.
