(Marie-Ève Rochefort) – Des informations importantes s’ajoutent au rapport d’enquête de la CSST en lien avec l’explosion mortelle ayant eu lieu le 20 juin 2013 dans l’usine de feux d’artifice BEM de Coteau-du-Lac. En effet, Radio-Canada rapporte aujourd’hui (28 juillet) que des correctifs à la sécurité avaient été demandés huit mois avant le tragique événement selon un rapport fédéral d’inspection.
Plus précisément, un inspecteur de la Division de la réglementation des explosifs de Ressources naturelles Canada aurait décelé deux unités de chauffage jugées non-conformes en raison de l’absence d’un dispositif anti-étincelle. Ce dernier aurait aussi noté dans son rapport, daté du 7 novembre 2012, que des étagères étaient surchargées de pièces pyrotechniques dans le dépôt M5, l’endroit même où est survenue l’explosion.
L’inspecteur aurait alors recommandé que les employés s’assurent que les pièces entreposées ne chutent pas en raison de leur sensibilité aux impacts, aux frottements, aux courants vagabonds ainsi qu’à la chaleur.
Malgré ces correctifs, l’inspecteur fédéral a maintenu la licence de l’entreprise BEM en lui donnant toutefois 30 jours pour s’y conformer.
Par ailleurs, rappelons que le rapport de la CSST, dévoilé le 10 avril dernier, dresse une liste des causes probables pouvant expliquer l’explosion, dont l’utilisation d’appareillages électriques non-conformes et la chute d’une pièce pyrotechnique causant ainsi une explosion ». Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire ou à relire l’article Explosion mortelle chez BEM – La CSST remet son rapport.
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