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Arrêté par l’UPAC en 2013 : Michel Bergevin coupable

loi justice maillet juge Photo Qimono via Pixabay CC0(Jean-Pierre Major) – Arrêté par l’UPAC en décembre 2013 pour des actes présumés de tentative de corruption dans les affaires municipales de la Ville de Châteauguay, Michel Bergevin a été reconnu coupable cet après-midi (16 novembre) à la suite de son procès au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Le juge Bertrand St-Arnaud a précisé que la sentence de Michel Bergevin sera déterminée à la suite des représentations sur sentence le 16 février prochain.

Rappelons que dans le cadre du Projet MUET de l’unité permanente anticorruption (UPAC), Michel Bergevin avait été arrêté en décembre 2013 en même temps que Jacques Roy, René Lafrance et Éric Lafrance. En pleine période de la Commission Charbonneau, ces personnes avaient tenté de corrompre Nathalie Simon, mairesse à la Ville de Châteauguay à ce moment-là en établissant un stratagème d’échange de bénéfices comprenant de l’argent contre l’obtention d’avantages personnels. Il était question d’un emploi influant au sein de l’administration municipale, ainsi que l’appropriation et/ou le dézonage de terrain pour le développement de projets immobiliers à Châteauguay.

En mars 2015, après avoir plaidé coupable à des actes de corruption dans les affaires municipales, ainsi qu’abus de confiance et des fraudes envers le gouvernement, le vieux routier de la politique provinciale, fédérale et municipale Jacques Roy avait obtenu une sentence de 14 mois d’emprisonnement.

Aussi en juillet 2014, René Lafrance, avait été le premier dans cette histoire à plaider coupable à des accusations de complot et de corruption. L’agent immobilier, ancien conseiller municipal et candidat à la mairie de Châteauguay, avait écopé de 30 mois de prison. Les charges contre son fils Éric Lafrance ont depuis été abandonnées.

Au lieu de plaider coupable comme Jacques Roy et René Lafrance, Michel Bergevin avait choisi l’option du procès et aujourd’hui, le juge Bertrand St-Arnaud a tranché.

En terminant, soulignons qu’en décembre 2013 à la suite d’une conférence de presse fortement médiatisée au niveau national, le grand patron de l’UPAC Robert Lafrenière avait salué la collaboration exemplaire d’une élue municipale « Mme Nathalie Simon a honorablement dénoncé une situation inacceptable. Sa dénonciation a permis de faire avorter un stratagème de corruption visant son administration et son intégrité », avait souligné M. Lafrenière.

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