Les bernaches du Canada : des Campivallensiennes d’adoption

Bernaches-du-Canada-Valleyfield-campivallensiennes-photo-courtoisie-publiee-par-INFOSuroitLes bernaches du Canada sont devenues des Campivallensiennes d’adoption. Au printemps, elles sont nombreuses à s’installer chez nous pour une courte période sur leur route migratoire, mais quelques-unes d’entre elles reviennent d’année en année et restent pour une plus longue durée. En effet, les bernaches du Canada reviennent au lieu où elles ont appris à voler, idem pour leurs progénitures

C’est un fait, partout au Canada la population de bernaches a augmenté et son aire de distribution s’est élargie. Il n’est donc pas étonnant de remarquer que la population croit aussi en zone urbaine à Salaberry-de-Valleyfield, notamment au parc Asten-Hill et dans la portion ouest de l’ancien canal.

Bien qu’appréciées par plusieurs, les bernaches du Canada sont des animaux considérés importuns par d’autres. La tolérance à ces oiseaux est donc très variable. Pour certains, une bernache est une nuisance, alors que pour d’autres, elles sont un cadeau de la nature.

Les principales causes de dérangement en milieu urbain sont notamment les fientes et les cris de ces oiseaux à l’aurore. Sachez que si des bernaches vont sur votre terrain, c’est que quelque chose les attire : nourriture, site gazonné, plans d’eau, structures propices à la nidification (îles, toits, etc.).

Bien qu’on vous invite à la tolérance, de simples trucs peuvent dissuader la sauvagine de prendre possession de votre chez-vous ou de certains espaces publics :

  • Cesser de les nourrir ;
  • Laisser l’herbe pousser plus haute ;
  • Mettre une petite clôture ;
  • Surprendre les bernaches en mettant sur le site des fanions, cerfs-volants, assiettes d’aluminium suspendues comme dans un jardin.

Si votre terrain n’est plus attirant, les petites familles vont se trouver un autre lieu plus accueillant. L’espèce ne suscite aucune préoccupation de conservation à l’heure actuelle. Toutefois, la bernache est protégée en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM).

 

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Une réponse à "Les bernaches du Canada : des Campivallensiennes d’adoption"

  1. Marcel Lalonde dit :

    À propos des bernaches, attention, nous avons affaire à des sous-espèces aux mœurs fort différentes qu’il ne faut pas confondre. Les bernaches qui migrent ne décident pas de s’arrêter momentanément ici pour s’établir!

    Les sous-espèces Branta canadensis canadensis (Atlantic Canada Goose) et Branta canadensis interior (Interior Canada Goose) sont les deux espèces que l’on aperçoit haut dans le ciel lors de leurs grandes migrations du printemps et de l’automne, du Sud au Nord et du Nord au Sud.

    Lors de leurs deux migrations annuelles, ces grandes voyageuses se regroupent en larges bandes et elles s’arrêtent généralement pour se nourrir et se reposer dans de grands espaces en milieu rural ou aquatique. Il n’y a aucune chance qu’elles demeurent ici parce quelqu’un les nourrirait au passage. Ce n’est pas dans leur instinct de s’installer ici pour nicher, elles sont seulement de passage pour aller nicher beaucoup plus au Nord l’été et retourner vers le Sud à l’automne pour hiverner.

    Les bernaches que l’on retrouve par exemple au Parc des îles de Saint-Timothée ou au Parc Asten-Hill appartiennent à une autre sous-espèce, Branta canadensis maxima (Giant Canada Goose). Comme leur nom l’indique, les individus de cette sous-espèce sont plus gros. Cette bernache est originaire de l’Ouest et c’est l’homme qui l’a introduite plus à l’Est. Cette sous-espèce n’est donc pas indigène, elle ne possède aucun instinct migratoire entre le Nord et le Sud. Comme bien d’autres espèces sédentaires, elle étend son territoire et se disperse peu à peu, à mesure que leur nombre grandit. Quand dans leur lente expansion elles trouvent un milieu propice, c’est pour y rester. Comme pour les goélands, il est certes mieux de ne pas les nourrir. Mais que les gens les nourrissent ou non ne changera pas grand-chose à leur prolifération, ce sont des herbivores et le beau gazon vert de nos parcs en bordure de l’eau constitue une source alimentaire facile d’accès. L’hiver, elles se déplacent simplement un peu plus loin dans des sites où il y a de l’eau courante qui ne gèle pas, comme à certains endroits sur la rivière Saint-Charles.

    Les fientes de cette sous-espèce de bernaches constituent une nuisance importante, surtout pour la plage qui risque d’être contaminée par les bactéries E Coli. L’été, ne songez surtout pas à aller vous étendre dans le beau petit parc Asten-Hill… C’est dégoûtant. Ces bernaches non indigènes qui restent sur place génèrent un réel problème d’hygiène publique auquel le service de l’environnement devra s’attaquer tôt ou tard.

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