Le 4 septembre, le Québec a rendez-vous avec l’histoire

Jean-Pierre-Major-Photo-INFOSuroit-com_(Jean-Pierre Major) – Est-ce que le 4 septembre, le Québec accèdera enfin à l’ère moderne et élira une femme au rang de Première ministre? N’est-il pas temps d’être juste et équitable envers les femmes? On sait tous que le Québec ne sera pas souverain au lendemain de l’élection du 4 septembre prochain. Même si certains fédéralistes sortent l’épouvantail de la séparation. Ce n’est pas l’enjeu de cette élection qui devrait reposer plus sur la corruption, le conflit étudiant et l’éducation, le gaz de schiste et une gestion responsable de nos ressources, ainsi que sur la santé. Des enjeux qui font bien peu de bruit dans cette campagne.

L’autre élément presque passé sous silence est la réelle opportunité de rendre justice aux femmes. Peu importe qu’on aime ou pas Pauline Marois. Il faut lui reconnaître la détermination, le courage et la force de caractère de voir plus loin. Plusieurs auraient abandonné avant elle. Les attaques ne viennent pas seulement des Libéraux et Jean Charest, mais aussi des péquistes et d’anciens péquistes comme François Legault.

Il est temps pour les Québécois et surtout les Québécoises de tous les âges de voir plus loin et de saisir l’opportunité. Les femmes du Québec méritent enfin d’avoir une Première ministre et Pauline Marois, même si elle n’est pas parfaite, a prouvé depuis longtemps qu’elle a ce qu’il faut.

Dans la vie de tous les jours, il nous est facile de réaliser le rôle important que jouent les femmes. Depuis la dernière guerre, on a essayé toutes sortes de gouvernements de toutes les tendances et malgré l’apport important des femmes à notre société, on a presque toujours eu peur et on a baissé les bras quand il était temps de les appuyer concrètement. La politique québécoise est à un tournant important. Plusieurs choses ne fonctionnent plus. Il faut un changement de cap et n’en déplaise aux caquistes, le vrai changement serait d’élire Pauline Marois comme Première ministre du Québec.

Elle sait, puisqu’elle le vit depuis des lunes, qu’elle sera épiée de tous les côtés, ses vêtements, son attitude, ses fréquentations, ses dépenses, ses sautes d’humeur… Tout y passera, mais avouons qu’elle le sait très bien et plus que quiconque. Et nous aussi on sait d’où elle arrive, alors…

Pour le vrai changement, pour une touche féminine à la gestion du Québec (on a quoi à perdre de toute façon), je donne mon vote au Parti Québécois et surtout à Pauline Marois. Je souhaite qu’elle devienne Première ministre et que pour bien mesurer ce qu’elle pourrait faire, qu’on lui donne une majorité.

Cela permettra au Québec d’avancer, de passer à une autre étape.

Les indécises et même les Libérales qui ont été déçues de Jean Charest et ses magouilles en se servant de vice-premières ministres comme bouclier (Line Beauchamp, Nathalie Normandeau, Michelle Courchesne) doivent considérer que le Québec est mûr pour une gestion féminine.

Même si j’aime certaines idées de Québec Solidaire, si je trouve rafraichissant les nombreux jeunes qui ont adhéré à Option nationale, la seule avenue en ce moment est de faire l’histoire avec l’élection d’une femme comme Première ministre.

Est-ce que les Québécois sont prêts à faire l’histoire?

 


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3 Réponse à "Le 4 septembre, le Québec a rendez-vous avec l’histoire"

  1. Gilles Monette dit :

    Monsieur Major, Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu une vérité aussi bien exprimée. Merci et Félicitations

  2. Claude Perron dit :

    En autant qu’elle ne fasse pas un homme d’elle-même! On se souvient de Margaret Thatcher ou on pense à Angela Merkel. Pas sûr que femme soit synonyme de féminisme (opposition au sexisme et remise en question de la domination des valeurs patriarcales). Pour que la progression des femmes en politique soit gage de changement ne faut-il pas qu’elle soit appuyée par une réflexion théorique préalable? Sur ce dernier plan, l’analyse de Québec solidaire et de Françoise David me semble beaucoup plus solide. D’autre part, atteindre le pouvoir exige tellement de compromis, que cette démarche rend les agents de changement fondamentalement inoffensifs (ou systémiques), danger qui ne guette pas QS, à court terme en tout cas. Mais bon, si je devais choisir entre entre « Jean », « François » et « Pauline », je partagerais sans doute votre point de vue.

  3. Doreen Roy dit :

    Très bien dit 🙂

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